PTB l'essentiel selon HEDEBOUW
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A Paris, les «fainéants» se manifestent
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La première mobilisation 12 septembre 2017sous la présidence Macron contre les ordonnances réformant le code du travail a rassemblé entre 223 000 et 400 000 personnes en France. Une réussite qui n'est que le début d'une série de manifestations.
À l’heure de rédiger slogans et pancartes, il est des manifestants qui ont dû bénir Emmanuel Macron. Car c’est le président lui-même qui a donné le ton de cette première journée nationale de manifestations partout en France contre sa réforme du droit du travail, ce mardi 12 septembre. Vendredi 8, il avait déploré 3 à Athènes que « la France n'est pas un pays qui se réforme », et proclamé qu’il ne céderait « rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Piqués au vif, les manifestants ont relevé le gant et rivalisé d’imagination pour renvoyer l’opprobre au président.
Tout au long d’un cortège parisien qui a rassemblé 24 000 personnes selon la préfecture de police, et 60 000 selon la CGT, les slogans ont fusé : « Les fainéants en marche ! », « plutôt fainéant que dirigeant », « je suis fainéante », « aide-soignante, épuisée mais pas fainéante »… Certains ont même choisi d’aller piocher dans leur culture littéraire pour contrer la phrase de Macron. René, 76 ans, retraité de la SNCF croisé au hasard du cortège, cite de mémoire quelques vers d’Apollinaire : « Il y a longtemps qu’on fait croire aux gens / qu’ils n’ont aucun avenir qu’ils sont ignorants à jamais / et idiots de naissance. »
Fin de citation.
Nous sommes donc bien loin de l'essentiel de la lutte décrite par THE VOICE PTB EN 07.2017
IV L’interview 04.07.2017 de THE VOICE HEDEBOUW - SudPresse
Ce texte met en évidence ces 2 facteurs politiques qui accentuent cette fragilité des suffrages dans la durée
Cette simple lecture d’un texte mérite son poids d’évidences mais aussi de contradictions ou le populisme sympa vise des corollaires certes mais factuels d’une économie de marché sans remettre en cause le système du tout aux profits qu’il engendre dans son ensemble et sa logique.
A ce petit chef d’œuvre THE VOICE PTB ajoute, je cite :
« C’est à la chambre que se joue l’essentiel des enjeux économiques, sociaux et culturels de notre pays. » .
VOICI DONC POUR PTB OÙ SE JOUERAIT POUR « L’ESSENTIEL » LES ENJEUX DE LA « LUTTE DES CLASSES SOCIALES DU PAYS ».
Ils se déplacent rue de la Loi soit, selon le bon mot de Rosa Luxemburg, dans « la basse-cour parlementaire » plus communément appelée comme à la Bourse « la corbeille »
Se qualifiant selon l’art. statutaire 2.3 de « parti communiste de notre temps », partisan selon l’article 5 du « socialisme 2.0 » (3) THE VOICE PTB allant à SON « essentiel » allait encore plus loin dans les « bons mots » se revendiquant naguère d’un « marxisme du XXIème siècle »
Or « l’essentiel » est ce qu’il est par son essence, et non par accident.
Ce qui se passe dans « la corbeille » est dialectiquement une toute autre affaire car il exprime ce qui se passe dans la société au fin de légiférer et sans plus ou de ne point le faire.
Cette Chambre des élus certes utiles, c’est selon, n’est rien d’autre qu’une courroie de transmission obligée ou non de ce qui se passe dans la société et non son moteur telle la « lutte des classes sociales » soit précisément L’ESSENTIEL !
Le rédac de RIPOSTE
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